Pourtant, tout a bien commencé quand le bus nous a largué samedi matin au col du Lautaret : grand ciel bleu, montagnes roses de froid matinal, on est pas loin du bonheur dans ces moments là.
Dès qu'on prend un peu d'altitude, la Meije apparaît dans toute sa splendeur :
Les paysages ne sont pas trop dégueu :
Les chèvres (qu'en ces contrées on appelle "chamoix") se foutent bien des lourds piétons que nous sommes.
Bon, le paysage, on a compris, c'est joli.
Le même, gaché par Julien qui vient de réaliser qu'il a passé une nuit blanche dans le bus et que la journée va être très longue.
Surtout quand on voit ce qui nous attend : au choix, à gauche la face rocheuse en solo intégral hivernal ou le petit couloir débonnaire à droite.
Couloir débonnaire, mais qui donne de bien jolies photos.
Julien qui fait son fanfaron alors que l'agonie guette.
Laura qui ne sait pas encore qu'un horrible pas de mixte reste à franchir.
L'horrible pas de mixte en question (M1- pour les connaisseurs).
La bonne nouvelle, c'est que de l'autre côté de la montée, il y a la descente, et là, c'est plutôt pas mauvais...
Enfin, 10 heures, 17 km et 1800 m de dénivelé plus tard, dans la chaleur du refuge des Drayères, une petite galerie des héros du WE pas fâchés d'arriver : Sam, ma pomme, Guillaume, Alexandra, un raton laveur, Julien, Antoine, Paule et Laura
Le lendemain, réveil cotonneux, il a un peu neigé, le temps est incertain, on repart sur nos traces de la veille, et au sortir d'un lac gelé :
Là aussi d'ailleurs,
Guillaume cherche un point de vue pour un de ces clichés dont lui seul a le secret.
Enfin, après une longue, longue traversée, le tant attendu col du Galibier ...
... qui nous ouvre les portes d'une superbe descente dans un brouillard à couper à la tronçonneuse-découpeuse thermique Oleo-Mac 963 TTA 12 - 63.3cm3 - 4.1cv (en option : chariot avec guidon ergonomique réglable en hauteur. réglage précis et rapide de la profondeur de coupe. équipé d'une bavette de protection et d'un reservoir inclinable avec départ d'eau).
Le maître mot de la descente est d'ailleurs "c'est où le bas ?" tellement c'est qu'on n'y voit rien du tout.
En rentrant sur le col du Lautaret, Guillaume saisit toute l'immobilité d'un arbre qui se planque dans la brume. Ses photos sont vraiment superbes, il y en a tout plein du WE sur cette page là, et l'ensemble de son site vaut le détour.
Enfin, pour ceux qui n'en ont pas eu assez, les photos d'Alex et Julien sont ici.
1 commentaire:
Super compte rendu d'un super week-end !
Merci !
En tout cas, le super brouillard, c'etait grandiose : un sacre moment... Mais pas de tronco sur place, alors a fallu faire sans !
Enregistrer un commentaire