vendredi, avril 27, 2007

On ne meurt jamais deux fois éternellement (Jour2)

Le soleil n'envisage même pas encore de se lever que déjà notre groupe de courageux héros se lève en m'oubliant dans le dortoir. C'est donc dès potron minet que nous partons vers d'autres aventures. (NDT : L'expression originale était "dès potron-jacquet". Potron vient de "poitron", qui lui-même vient de "poistron", du latin posterio, postérieur : le derrière, donc. Et un "jacquet", en normand, est un écureuil. Ainsi donc "dès potron-jacquet" signifiait en peu de mots : dès qu'on voit le derrière des écureuils, et ceux-ci sont extrêmement matinaux.)

500m plus haut, le soleil finit par se lever. ô magie de l'astre solaire qui apporte sa lumière bénéfique alors que nous transpirons déjà depuis 1 grosse heure.
Epuisés, nos courageux chevaliers de la neige se font une pause au col côté 3325 qui suit immédiatement le col de la Lire Rose (un nom comme ça, ça ne s'invente pas).
La montée vers l'arête du Mont Blanc de Cheilon serait un spectacle à vous couper le souffle si ce n'était déjà fait par l'altitude.
La roussette et l'arête la qui relie au Mont Blanc de Cheilon.
La même, en zoomant un peu.
Le faux sommet à 3827m.
Le vrai sommet à 3869,0 m (j'adore la précision des cartes suisses !)
L'arête qui mène au sommet n'est pas parfaitement plate.

"Vu" du sommet, le Cervin, caché par un nuage.
L'arête qui descend du sommet n'est pas parfaitement plate non plus.
Jérôme prend la pose.
D'en bas, l'arête, a pourtant l'air très plate. On devine Frédérique, les Oliviers et Jean Marc (cliquez pour agrandir l'image).
La descente : une face ouest de 600m qui commence à 40° puis s'adoucit progressivement à 35°. Nous la récupérons au niveau du point d'inflexion. Excellent ski !

Olivier devant la face nord.
La cabane des Dix où nous n'irons pas boire de bière. Il faut descendre.
Descendre, dans le cas présent, cela signifie remonter au pas de la chèvre...
par une bien jolie échelle...
très très longue !
Arrivée 16h au bar de l'hôtel des Grands Monts. La boucle est bouclée, on peut enfin déguster la bière qui amènera à la tragique rencontre avec Bambi voir post précédent...

La pigne nous adresse un dernier clin de fenêtre,


il n'y a plus qu'à aller manger au Mövenpick pour respecter une longue tradition du CAF, avant de se coucher bon pied..




...bon oeil...



...dans un car qui sent bon l'homme des cavernes qui se néglige.

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