Pour tous les malheureux qui n'ont pas eu le temps d'aller vérifier s'il y a des marmottes en cage au jardin des plantes ce WE, j'ai arpenté les montagnes sauvages du Valais avec un énorme sac à dos pour traquer le chamois et vous ramener une jolie photo.
En vain ai-je grimpé par dessus des abîmes à vous glacer d'épouvante, pas une seule de ces maudites chèvres n'a accepté de se laisser tirer le portrait. Un couple de ces sales bêtes du genre rupicapra de la sous-famille des Caprinae de l'Ordre des Artiodactyla de l'Infra-classe des Eutheria de la classe des mammifères du sous embranchement des vertébrés nous a nargué à 200 m, mais avec mon IXUS 400, rien à faire, on aurait dit une photo de singe-rat...
Heureusement, dimanche soir, enfin revenu à la civilisation, à l'hôtel des Grands Monts en allant soulager ma vessie distendue par les vertus diurétiques de la binouze à peine ingurgitée pour faire passer les courbatures de 2 jours de crapahu, que vois-je ? Et bien oui, un superbe bestiau, immobile, à quelques pas de moi, comme figé par la rencontre magique avec son frère humain. Son regard débordant de bonté cherche le mien, d'abord timide puis de plus en plus confiant. Le temps s'arrête, j'ai l'impression qu'il comprend que la peur héréditaire de l'homme n'est plus nécessaire, que je suis son ami. Pour témoigner de cette confiance réciproque, je braque mon objectif, et dans un effort désespéré, j'essaye de pardonner au type qui a tué Bambi.
mardi, avril 24, 2007
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