jeudi, mai 24, 2007

AR à Bleau à vélo pour une séance de bloc au Cuvier

Hier, un mercredi comme les autres, sauf qu'au lieu de mon costume -cravate, je saute dans ma tenue de cycliste qui avait déjà droit aux sarcasmes d'Elena en 2003 lorsqu'elle raillait - fort injustement - mes "pantaloncini da maniaco sessuale". Il faut savoir que je porte un collant avec une sorte de coussinet rembourré pour protéger mon hypothétique descendance d'une autostérilisation par écrabouillage des ...
Une fois revêtu l'habit de lumière, il ne reste qu'à manger un bon plat de pâtes du matin, installer mon nouveau compteur de vitesse sur l'Enclume (c'est comme ça que j'appelle ma bicyclette, en hommage à son poids spectaculaire, de l'ordre de 16 kilos à vide). Je charge ma sacoche avec des bricoles (kit de réparation, pompe, vivres, vêtements, téléphone, briquer, couteau, frontale, tournevis, raton laveur, et bien sûr mes chaussons d'escalade - n'oublions pas que je pars grimper). Mais je ne prends pas l'appareil, ce qui explique la tristesse de ce post sans image.
Une fois rajoutée l'eau, le tout pèse allègrement 20 kilos. Certains pourraient s'en émouvoir, au motif que c'est fatiguant, mais il faut savoir que :
- comme j'y vais seul, il n'y aura personne pour rouler en peloton, autant jouer l'inertie,
- s'il y a du vent, je dériverai moins,
- je n'ai pas le choix, je n'ai que ce vélo.

Le voyage aller :
Sans histoire, je me suis juste perdu un moment après la forêt de Sénart. 72 km en 2h50. En fait, j'ai fait une pose d'une petite heure à Barbizon pour manger à la terrasse du PMU.

La grimpe :
Séance courte, j'ai peu de temps, je sens encore la séance de la veille à Antrebloc (j'ai sorti un blanc et une nouvelle rouge). Je grimpouille une partie du circuit orange, puis quelques bleues et enfin je m'attaque à un bombé bien taquin que des mecs ont travaillé avant moi. Je m'acharne et il sort miraculeusement. La cotation est de 6b me disent les gars. Je reste dubitatif : soit j'ai triché, soit ils se sont planté dans leur topo. En tout cas, impossible de le trouver sur bleau.info.fr

Le voyage retour :
Dès le départ, je sens que ça va être plus dur que l'aller. Impossible de dépasser 25 km/h plus de quelques minutes, en plus, il y a un léger vent de face. Je me prépare donc à un long combat. Finalement, je trompe l'ennui en changeant d'itinéraire sur une bonne partie du trajet et ça passe pas si mal. Je mets 3h05 pour 68km.

Epilogue :
Au Sushi du soir, je propose à Julien de m'accompagner mercredi prochain dans ma tentative de rallier la mer en vélo depuis Paris, et ce fada accepte. Ca ne fait que 200km...

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