Commençons par le plus évident : la peinture, avec Joseph Mallord William Turner (1789-1851). Cet authentique génie, précurseur de l'impressionnisme, qui pour de nombreux critiques a aussi posé les principes de l'abstraction lyrique, eh bien Turner est tout simplement venu ici, avec son canon IXUS 400, a pris des photos et s'est contenté de les recopier à l'huile pour ne pas trop choquer ses contemporains. Ci-dessous, quelques uns de ses clichés les plus connus.
Entre les années 1829 et 1837, l'oeuvre de Turner va évoluer de manière encore plus radicale pour s'intéresser de moins en moins à la réalité figurative, et ne garder qu'une vision lumineuse et transfigurée de celle-ci, où le sujet de l'oeuvre est davantage la représentation des effets de lumière ("L'incendie de la montagne" - 1835).
Ainsi, quarante ans avant Monet, Turner invente une nouvelle peinture - qui ne sera pas comprise de la majorité de ses contemporains, qui parleront des "folies de Turner" - , où l'artiste, s'affranchissant des conventions admises du genre pictural, dissout les formes dans le frémissement de l'atmosphère et de la lumière.
On retrouve avec plaisir la Bernina qui s'est discrètement poudrée de blanc à la faveur de l'orage de la nuit, et on se dit qu'elle a de la gueule.
Le refuge lui même semble suspendu dans le ciel.
Autre pilier de notre civilisation, l'architecture, qui de l'Egypte ancienne à la Cour Napoléon du Louvre est littéralement envahie de pyramides. A juste titre, puisque la structure de la pyramide, par sa perfection géométrique, dégage un pouvoir de fascination certain. Ieoh Ming Pei ne s'y est pas trompé, mais n'oublions jamais qu'il s'est contenté de copier la magie des séracs de l'Engadin.
Le Piz Zupo (à droite) dans toute sa splendeur.
La cordée de Sam Alex et julien en route pour le sommet.
Laura, nettement plus détendue qu'à la Bernina...
Toujours aussi hilare !
Sam and Co plutôt contents eux aussi d'être à 3996m.
Retour à la peinture avec la fameuse toile de Géricault, le radeau de la montagne : c'était en fait le sommet du Piz Zupo.
La modestie, l'humilité, le respect d'autrui et de la planète, ces traits de morale qui caractérisent notre société sont directement inspirés par la crainte sacrée que font naître en nous la vie au pied de ces géants.
La descente nous amène à passer au pied d'une véritable cascade de séracs.
Celle là, je sais pas où elle a été prise (par Julien).
Ultime pilier de la culture occidentale : les 4 fantastiques. La consternante nullité des comics et du film homonyme provient en particulier du fait qu'ils ignorent tous que nous étions 8 :
Alex,
Edouard,
Julien,
Laure,
Sam,
Laura,
Moué,
et notre très patient et très sage François.
Retour à Boval, où on va
1 commentaire:
http://blog.myspace.com/index.cfm?fuseaction=blog.ListAll&friendID=101963961
ça c'est un blog qui déchire!!
++
Denis
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