En revanche, Hélène kiffe grave les lunette d'Arnaud...
Les aventures illustrées d'un skieur de rando parisien loin de ses chères montagnes : Alpinisme, ski de montagne, escalade, vélo, course à pied, ballon sauteur... Cliquez sur les photos pour les voir en meilleure résolution.
barbecue sur la terrasse, partie de Backgammon endiablée avec Laura,
Louvre : antiquités iraniennes et grecques. Promenade dans Paris, retour en vélib'
Et aussi celui-là.
Des paysages pas franchement de saison en se dirigeant vers la Combe Ratin.
Nous sommes à mi-avril, dans le Devoluy (réalisé sans trucage).
Si si je vous jure.
Bon d'accord, c'est un peu toujours pareil...
Voici la fameuse Combe ratin, assez raide tout de même.
Et le fameux sommet du fameux Pic de Bure, que nous avons trouvé au GPS. Je trouve que ça ressemble beaucoup au Mont Blanc : froid, vent et pas de vue.
Dimanche :
Frédérique dans son habit de lumière.
Jean-Marc à la sortie du petit couloir un peu raide avant la pente sommitale.
J'ai pas fait de photos du sommet, trop de vent, mais dès qu'on descend un peu, ça devient franchement sympathique à skier.
Pris depuis Agnière en Dévoluy, le Rocher Rond qui ne paye pas de mine.
Merci à Anne-laure qui a organisé la sortie et à Jeanne-Marie pour son gros travail de détournement du car !
Et en bonus de bonus, une photo du Jacuzzi dont rêvent tous les marathoniens pour alléger leurs souffrances...
Mais ça tape déjà dur sur les versants sud, et nous voyons partir un nombre incalculable de coulées.
Je jette un coup d'oeil machinal, rien, m'engage, fais 3 pas, jette un autre coup d'oeil, et ... MERDE, la montagne nous tombe dessus. Pas le temps de réfléchir, je hurle "Attention" en partant en courant. Plum' me suit instantanément, Nico qui venait de s'engager saute en arrière et une seconde plus tard, un énorme flot de neige lourde emporte tout sur son passage. Plum' et moi sommes passés, mais nous ne savons pas où est Nico. Il finit par se signaler à moitié pendu dans un arbre et il rampe pour grimper plus haut car le niveau du flot de neige monte encore et menace de le submerger.
Conclusion : l'accident était peu attendu aussi bas en cette saison malgré l'heure tardive et la température élevée quelques jours après d'importantes chutes de neiges. On n'a vraiment pas eu de chance d'être engagés à 3 dans un couloir de moins de 10m précisément au moment où tombait un truc aussi gros ! Il faut TOUJOURS regarder en l'air quand on traverse un couloir.
Si une famille de randonneurs était passée là à notre place, je crois malheureusement que le bilan aurait été beaucoup plus lourd. Il y avait le temps de s'esquiver, mais pas une seconde de plus.
On s'est consolé en racontant des horreurs dans l'unique troquet du Désert en Valjouffrey en regardant tomber les coulées qui n'ont pratiquement pas arrété de l'après-midi.
Une galerie des courageux héros :
Mat',
Nico,
Sam avec un joli coup de soleil sur le crâne,
Et Plum', toujours très classe...
Cette phrase, oeuvre d'un des célibataires du groupe qui a modestement préféré l'anonymat, donnera la mesure de la déchéance de ce WE initialement conçu comme une partie de campagne poétique entre potes qui dissertent sur les vertus de l'Amour : "je n'ai plus que 2 critères : que ce soit une femme, et que ce soit gratuit".
Dimanche nous avons décidé de partir du bon pied. Réveil tôt, marche rapide, décision collégiale, objectif esthétique mais modeste : le Ramu, côté F dans le topo de Shahshahani. 30° à 400m, 1500m au total, rien de très méchant en somme.
La poésie est revenue à l'ordre du jour et la pause du matin dans la fôrêt nous inspire ce vers :
Aube bleue
Dans la blancheur glacée
Grandit la tache jaune
En somme tout va bien, l'incident de la veille est oublié. On se raconte quand même des histoires très intenses en remontant d'abord de longues pentes très gelées, pas très raides mais bien expo, puis le long long couloir d'avalanche lardé de coulées de la veille et où une plaque ne pardonnerait certainement pas. Heureusement, il est très tôt, nous montons en moins de 3h30, et la neige sera encore bonne quand nous redescendrons.

Nico, très content de lui.
Tout le groupe, pas mécontent non plus.
Puis, redescente dans la vallée, piche nique, glandouille, retour Grenoble, glace en terrasse (en T-shirt !), reglandouille chez Matthieu qui me rosse au billard indien, Pasta du soir et hop dans le TGV de 21h18. Arrivée Paris tard et dodo 1H avec un dur réveil en perspective... Dans 6 jours, c'est le marathon !!!
Un petit torrent à franchir sous un doux soleil printanier.
La rondeur des alpages sous leur blanc manteau
Les traces de ski dans la crouteuse.
Après un bon casse dalle au refuge (en terrasse au soleil !), nous repartons à 4 avec Laura, Eric et Evan, laissant les 2 autres zigs au refuge réviser leur permis d'ostéopathie bateau. Histoire de bien digérer, on se fait un petit sprint de 700m. Le panorama s'élargit progressivement.
Laura nous rejoint.
Un peu essoufflée. Noter qu'elle est en T-shirt à 3000m début mars !
Retour aux fondamentaux : banane séchée ou figue ou amande ?
Un dernier petit coup de cul pour finir l'ascension de l'aiguille de l'Epaisseur et profiter d'un panorama incroyable (ici l'aiguille d'Arve occidentale au premier plan),
Le Mont Blanc au loin (cherchez Eric et Evan sur la photo),
Encore le Mont Blanc,
Evan au sommet devant les Aiguilles d'Arve (Orientale et Centrale)
Descente dans une neige très convenable, bon repas en demi pension, et grosse nuit bien méritée.
Notre objectif du jour est le col des Aiguilles d'Arve (celui de droite) à 3163 m précisément !
Après un petit passage galère pour nos courageux novices de la peau de phoque, tout se règle en sortant les couteaux. Ici, la petite troupe menée par Laura, suivie de Noël, Eric, Steph et Evan sur une superbe trace en W.
Du col, nous assistons à l'ascension des derniers mètres par une Steph qui a tout donné (y compris son sac à dos à Evan...)
Le sourire des vainqueurs.
Et voilà le travail !
Descente, poudreuse, godille, rangement des skis, goûter, route, pause gastronomique à l'auberge de la Beursaudière ( Il faut absolument suivre le lien pour entendre la chanson de la beursaudière, un mythe outrekitch !), reroute (évidemment il pleut), Eric nous dépose (merci Eric !)