jeudi, décembre 06, 2007

Coucou

Juste un petit bonjour à Alex et Quentin qui sont mes plus fidèles visiteurs étrangers. On pensera à vous à Noël, vous nous manquerez.

lundi, décembre 03, 2007

Déluge

Pourquoi le taire : mon trip à vélo de ce WE est tombé à l'eau. Sauf à faire du pédalo, impossible de prendre la route avec un temps pareil. J'ai quand même osé le footing, ce qui n'était guère prudent sans équipement de plongée. Evidemment, les tuileries étaient fermées pour cause de tempête, j'ai donc opté pour les quais de Seine. Au pire de l'orage, j'ai dû me réfugier un moment à Notre Dame, où près de 200 000 personnes avaient eu la même idée que moi.

Aujourd'hui lundi, j'étais de retour au bureau, croyez moi, il a vraiment fait un temps superbe. C'est vraiment trop injuste...

dimanche, novembre 25, 2007

Far Est Aventure

Alors ce matin, c'était un peu le hub de Budaï N°2 à la maison, entre Laura qui bouclait son sac pour le Maroc et mon père qui revenait d'un nième trek au Népal.

Moi pendant ce temps, j'hésitais entre occuper mon dimanche après midi à fignoler le budget 2008 ou bien pondre un mémoire en défense dans le cadre de la dernière procédure de sanction qu'on nous inflige.

Mais bon, faut savoir vivre avec son temps, et vu que tout le monde va barouder au 4 coins du monde, pourquoi ne pas suivre le mouvement à mon tour ?

2 problèmes : d'une c'est pas évident d'organiser une expédition de fou au départ de Saint Lazare un dimanche à midi, et de deux, Laura s'est barré avec l'appareil photo, alors c'est pas la peine de me casser le cul à péter la gueule à un Grizzli à main nu sans même avoir les moyens d'immortaliser l'évènement.

J'ai donc décidé de troquer l'hélicoptère et le base jump pour un outil un poil moins sexy mais grave plus accessible : mon bon vieux biclou qui rouille tant qu'il peut à force de se faire saucer quand je vais au boulot sous la pluie pendant les grèves. Puis mon habit de lumière : constitué de ce que j'ai trouvé de plus dégueu au fond du panier à linge sale vu que j'ai pas de garde boue et qu'il y a de la fange partout dès qu'on franchit le périf.

Restait le plus dur : une destination de rêve, où j'avais un mission à accomplir. Manque de bol, le créneau de la sauvegarde des requins au Costa rica est déjà pris (voir post sur Sharkwater), et James Bond à déjà fait sauter l'Etoile Noire dans la saison 7 de 24H. Heureusement, il restait un endroit vierge de toute aventure, un no man's land encore jamais foulé par la patte d'aucun héros, car trop sauvage, trop différent, trop dur en somme : Meaux. En plus, j'avais rien à y faire, ça tombait bien.

C'est donc au péril de ma vie que j'ai remonté la rue Lafayette, traversé la Villette, franchi le périf, et longé le canal de l'Ourcq pendant 50 bornes dans une solitude totale au milieu d'un paysage de plaine agricole de fin novembre à faire déprimer un survivant du goulag de Sibérie.

Mission accomplie en à peine plus de 2 heures. Visite de la Cathédrale, achat et consommation d'une tartelette au citron (pour seulement 2€10, avec une vraie tranche de citron dessus) et retour en train, parce que franchement, le même trajet tout seul de nuit dans l'autre sens, c'est un truc à se pendre.

Voili voilou. Alors aussi étonnant que ça puisse paraître, je me suis amusé comme un petit fou, et je remets ça le WE prochain, idéalement sur deux jours pourquoi pas du côté du Vexin, en poussant jusqu'à Chantilly, etc. Mais il me faut un équipier, seul en cette saison, c'est pas humain. Juju, t'es partant ?

samedi, novembre 24, 2007

Sharkwater

Hier soir, pluie, pas de friday night fever, festival international du film d'environnement à la Pagode. Un film, Sharkwater. Probablement pas 100% scientifique jusqu'au bout, mais le constat et les images sont là. L'humanité est en train de faire une catastrophe de plus. Essentiellement pour de l'argent.

La bande annonce :


Le making of.


Il y a d'autres films, en particulier dimanche soir ils repassent Notre pain quotidien qui reste le meilleur film de 2006.



Au fait, pas d'excuse, le festival est gratuit...

dimanche, novembre 18, 2007

Dentelles de Montmirail II - le retour

Un an après la première édition, c'est reparti pour une invasion de Parisiens au camping de Beaume de Venise. A tous les couillons qui croivent qu'il fait chaud dans le sud, FX apportera un démenti formel. En s'extrayant de la tente couverte de givre, sa réponse, laconique, à mon 'bonne nuit ? ' tient en un mot : 'atroce' (avec des tremblements de cocker mouillé à faire pleurer un équarisseur de bébé phoque).
Mais on dirait le sud, et dès qu'il fait jour, ça cogne dur, on se réchauffe vite.
Obligé de se caler à l'ombre et de piquer la casquette des potes
ou de se foutre carrément à poil.
Bon, on est venu grimper, n'oublions pas, il y a une vie avant les dégustations de Gigondas. Très vite, Alex envoie du lourd dans l'arête Lagarde, voie historique majeure...
... qui s'adoucit un peu sur la fin.
Là, en revanche, c'est vraiment bien raide, et Alex y laisse une partie de ses avants bras, mais franchit quelques pas taquins.
Allez, c'est au tour de Laura de se lancer : paf, la méchante dalle en 5a/6a
Et vas-y que je te remonte des fissures de ouf.
Que la terre est loin quand on est au sommet de la voie.
La Laura commence à regretter d'être montée si haut...
Bon, je la ramène pas trop, j'ai pris un bon but dans ce pauvre pas tout naze avec une bonne zipette où j'ai laissé la moitié des doigts de feu ma main gauche.
Et hop, un joli promontoire bien compact en pur calcaire de là-bas. Le petit point jaune toolaô c'est mon T-shirt.
Vu d'au dessus, c'est saisissant, je suis suivi par des tas de meuf dont la voleuse de casquette et miss ONU !
La série des pommes.
Pomme N°1 :
Pomme N°2 :
Pomme N°3 :
Pomme N°4 :
Moralité : l'homme descend du singe.

Sam qui se la pète dans une 6c trop facile.
La couverture du nouvel album des Beatles.
celle du dernier single d'Iron Maiden
Et la Muella del Diablo qui surgit des bidonvilles de La Paz.
Il est temps de rentrer avant le couvre feu, la nuit approche;
adieu astre solaire, fini le bronzage qui rendra furax mes collègues lundi matin...
Et voilà, on va encore rentrer de nuit.
Ayé, il fait froid, on a dîné en terrasse par moins douze, tout le monde se carapate sous la tente en attendant demain.

jeudi, octobre 11, 2007

Le ski en octobre, c'est nul

Il pourrait m'être reproché de m'éloigner de la stricte ligne éditoriale qui a fait de ce blog le succès que l'on sait, avec des pointes de trafic à près de 15 pages vues par semaine (dont 90% par ma Maman).

En effet, il fut un temps où je publiais quasi quotidiennement des posts somptueux sur les virils exploits que constituaient nos expéditions de ski de rando sur des 4000 verglacés au coeur d'éprouvantes tempêtes.

Mais les temps ont changé. Depuis, je me suis plutôt mis à la photo de vélib' avec mon Samsung et je fais des WE dans le golfe de Saint Trop'... De plus, pour diverses raisons dont certaines ne sont pas étrangères au réchauffement climatique, la nivologie du tout début d'automne n'est pas toujours au top à sainte Maxime, et il faut bien se rendre à l'évidence : octobre n'est pas le meilleur mois pour le ski de rando sur la côte d'azur. C'est pourquoi nous avons opté pour la baignade. Lundi matin, Natacha m'a même dit que j'avais bronzé !





Et la côte de boeuf de 1,2 kg...

lundi, septembre 24, 2007

Perdons nous dans les bois...

Ce WE, nous avons hébergé un étrange petit animal : la championne de CO (championne de France, hein, 14 fois même, mais pas championne du monde).
Eh bien figurez vous que c'est contagieux. 24 heures après son arrivées chez nous, on s'est métamorphosé à notre tour jusqu'à ressembler à des extra terrestres des bois. Laura porte la tenue du club de Céline (en Norvège). A gauche, pour faire bonne mesure, Nicolas s'est déguisé en type normal. Alors la CO, faut démystifier un peu, c'est pas si dur : par exemple, quand sur la carte il y a une balise à Fontainebleau, il suffit de lever un peu le nez pour tomber sur des informations très utiles pour se guider.
La course du jour s'appelle la 77 (voir le site) avec tenez vous bien 77 balises à trouver sur 15,4 km. Nous nous engageons sobrement sur le circuit B, soit 30 postes et 7,7 km (à vol d'oiseau, hein, j'ai bien fait le triple de la distance...)
Inexplicablement, c'est la super-méga-championne qui a gagné (avec 1 h 02 d'avance sur la deuxième féminine, ce qui me laisse penser qu'elle a fourbement déplacé une ou deux balises pour tromper l'ennemi). Elle a donc droit à une coupe, ce qui va l'obliger à acheter une nouvelle étagère Ikéa pour l'entreposer avec les 368 qui ornent déjà son salon. Devinez ce qu'elle a gagné ? Une bouteille de bière (pour sa victoire de la veille), et une paire de chaussures de CO !
Maintenant que j'ai fait mon baptême du feu, Céline m'encourage à m'inscrire sur le circuit long l'an prochain, histoire de me rosser un bon coup, et de se venger des sévices que je lui ai imposés au Ventoux le WE dernier. La haine engendre la haine...

lundi, septembre 17, 2007

Ventoux-course-escalade

Partir dans le sud, c'est toujours une aventure. Notre expédition pour le Vaucluse a bien failli se terminer gare de Lyon vendredi soir mais finalement, après 1h50 d'atermoiements, le conducteur de notre TGV a retrouvé la procédure de fermeture les portes du tchoutchou. Du coup, il a oublié une partie de ses passagers qui étaient allés boire un coup pour patienter. Rigolade.

Samedi, bonne grasse mat', petit déj, puis gros piche nique, et alors que Laura va faire de la course d'orientation pour retaper son genou en convalescence, on s'attaque au Mont Ventoux à VTT depuis Baux (à côté de Bédouin) avec Céline. Elle n'est pas montée sur un vélo depuis 8 mois, je n'ai pour ainsi dire jamais fait de VTT (mais je suis un dieu du Vélib' !), et le topo indique un truc genre : "pour experts confirmés, nombreuses difficultés, longue sortie engagée, la retraite peut être problématique, etc. " Le collègue de Céline qui me prête son vélo nous déclare forfait avant le départ !

Ça commence pourtant pas mal :

Mais il fait vraiment très chaud...

... mais alors vraiment très très chaud !

Et pourtant, 4 heures plus tard, nous foulons le sommet du Ventoux. Je me suis même permis 2 luxes : ne pas pousser le vélo une seule fois, et surtout, avaler les 400m de dénivelé de la portion de route terminale en une demie heure.
Du sommet, le fameux désert de pierres :

Une certaine joie :
On se sent tout léger...
et toute légère...
Une sympathique petite descente de 1500m nous réconcilie avec la gravité, on retrouve Laura qui ne s'est pas perdue en CO, on saute dans la voiture, on salue le géant ,

et on court à Saint Rémy de Provence retrouver Plum' et Alexia qui nous attendent au Mas de la Pyramide, lieu complètement improbable : dans une immense ferme table d'hôtes semi-troglodyte, un papé de 82 ans sert la meilleure cuisine du monde, comme lui ont appris sa mère, grand-mère et autres aïeux propriétaires des lieux depuis 400 ans. On ressort de là ivres de nourritures et boissons bien terrestres.

Dimanche : départ un poil moins tardif, sans qu'on puisse pour autant parler de matinal. En 10 minutes, on se retrouve aux Dentelles de Montmirail, d'où la vue sur le Ventoux n'est pas dégueu. (oui, on a vu un nuage ce WE !)

Les Dentelles...
Paradis de la grimpette plaisir pas prise de tête.

Plein de soleil,
du calcaire beau comme ça à gogo !

Et tout plein de vignes autour pour piquer du raisin...

ou fabriquer du Gigondas et du Beaumes de Venise !

Dans de très jolies caves :

Après dégustation et achat d'une caisse de ces gouleyantes merveilles (soirée en prévision, premiers inscrits premiers servis), on file à Fontaines de Vaucluse pour le footing-visite touristique du jour.
Site merveilleux, couleurs incroyables, manque de superlatifs.

Zontipa l'air heureux ?
En descendant, l'inévitable trempette dans la Sorgue, pas super chaude...

mais si jolie.
Il ne reste plus qu'à se remettre de toutes ces émotions par un festin de terrine aux olives de Nyons dégustée à l'Isle sur la Sorgue...

...avant la glace traditionnelle :

No comment.