vendredi, mars 28, 2008

WE de Pâques à Maljasset

4 jours, oui, 4 jours consécutifs sans aller au bureau, sans ordinateur, sans même de téléphone portable. 4 jours de Wilderness dans le far-est des hautes vallées alpines, 4 jours à Maljasset. Avec tout plein de copains - copines, tout plein de skis, tout plein de poudreuse et surtout tout plein de SOLEIL, vu que le seul endroit de l'hémisphère nord à avoir échappé au déluge était précisément la haute Ubaye.
C'est vraiment trop injuste pour les 4 milliards d'individus qui ont regardé la messe sur France 3 en écoutant tomber la pluie, mais pour nous, le WE a ressemblé à ça :

Mon 100 ième post !

Il sera bref, pour relater le dernier WE passé à Paris, principalement consacré à festoyer et préparer le marathon.

J'ai reçu mon matricule, je porterai le doux nom de 24761.
Samedi : petit tour de vélo à la découverte de l'ouest parisien : Neuilly, Reuil, Chatoux, Nanterre, ...

Dimanche : petit tour de course (2h30 tout de même) avec Dupaks et Laura à la découverte de l'ouest parisien : Bois de boulogne, parc de Saint Cloud.

Mon genoux droit tire un peu. Saloperie

dimanche, mars 16, 2008

WE Initiation aux Aiguilles d'Arve

Après une préparation express et exemplaire par Laura, voilà encore un WE qui commence sur les chapeaux de roue avec un départ en voiture le vendredi soir. On arrive à l'Etap hotel de Chambéry sur le coup d'une heure du matin. Dodo.

Samedi matin, décollage 7h direction Valloire pour louer des skis à nos courageux cobayes du WE : Steph, Evan et Eric. Noël en a pris au vieux campeur moyennant une caution équivalente à 2 ans de SMIC.

11h30, la panse plein, la petite troupe chausse et se lance à l'assaut des 600m de dénivelée qui nous séparent du refuge des Aiguilles d'Arve. Pas de bol, la neige est un peu dure et donne lieu à un festival de glissades fort divertissantes, mais qui fatiguent quelque peu la pauvre Steph (ici en compagnie de Laura pendant la pause crème solaire).

Un petit torrent à franchir sous un doux soleil printanier.
La rondeur des alpages sous leur blanc manteau
Les traces de ski dans la crouteuse.
Après un bon casse dalle au refuge (en terrasse au soleil !), nous repartons à 4 avec Laura, Eric et Evan, laissant les 2 autres zigs au refuge réviser leur permis d'ostéopathie bateau. Histoire de bien digérer, on se fait un petit sprint de 700m. Le panorama s'élargit progressivement.
Laura nous rejoint.
Un peu essoufflée. Noter qu'elle est en T-shirt à 3000m début mars !
Retour aux fondamentaux : banane séchée ou figue ou amande ?
Un dernier petit coup de cul pour finir l'ascension de l'aiguille de l'Epaisseur et profiter d'un panorama incroyable (ici l'aiguille d'Arve occidentale au premier plan),
Le Mont Blanc au loin (cherchez Eric et Evan sur la photo),
Encore le Mont Blanc,
Evan au sommet devant les Aiguilles d'Arve (Orientale et Centrale)
Descente dans une neige très convenable, bon repas en demi pension, et grosse nuit bien méritée.

Dimanche, réveil 6h30, petit dèj et départ tranquillou au soleil. Steph mène la caravane...
Notre objectif du jour est le col des Aiguilles d'Arve (celui de droite) à 3163 m précisément !
Après un petit passage galère pour nos courageux novices de la peau de phoque, tout se règle en sortant les couteaux. Ici, la petite troupe menée par Laura, suivie de Noël, Eric, Steph et Evan sur une superbe trace en W.
Du col, nous assistons à l'ascension des derniers mètres par une Steph qui a tout donné (y compris son sac à dos à Evan...)
Le sourire des vainqueurs.
Et voilà le travail !
Descente, poudreuse, godille, rangement des skis, goûter, route, pause gastronomique à l'auberge de la Beursaudière ( Il faut absolument suivre le lien pour entendre la chanson de la beursaudière, un mythe outrekitch !), reroute (évidemment il pleut), Eric nous dépose (merci Eric !)

Lundi matin, à mon poste comme si de rien n'était...

lundi, mars 10, 2008

J'adore ! La Suisse

J'adore !
Samedi matin : le bus nous abandonne mollement sur le parking de Dorenaz dans le petit jour bruineux de la vallée du Rhône. Ambiance qu'est-ce-qu'on-fout-là-?
10 minutes plus tard, bien au chaud au troquet du Joyeux Suisse, attablés devant
force tartines et moult boissons chaudes, le moral remonte en flèche. Pour patienter jusqu'à l'ouverture de la benne, je sieste sur le carrelage dans un coin en digérant mes biscottes.
On retrouve Camille au pied du téléphérique qui nous propulse à l'altitude de 1100m, où ... il n'y a as la moindre trace de neige. Pire, on ne la voit même pas ! Heureusement, il ne pleut pas très fort. Le sentiment de qu'est-ce-qu'on-fout-là-? redouble.
Après un léger portage de 600 m, on trouve enfin un reste de névé. On finit par chausser et la montée se poursuit. Sans ce brouillard, ce serait probablement très beau.
Ici Julien poursuivi par Alexis et Laurent.
Pierre profite du soleil...
Camille en tenue légère (Goretex-capuche-bonnet-triple polaire) lutte contre les bourrasques sur l'arrête qui nous mène vers le sommet du Diableret.
Il ne fait toujours pas très beau...
Arrivée au refuge de Sorgno, également appelé Cabane de Sorniot. C'est le grand luxe, il y a du gaz, de l'électricité et même un petit poêle à bois ! Les Suisses sont nuls en matière de lutte contre le blanchiment d'argent sale, mais il faut avouer qu'ils sont très forts refuge.
Gros pique-nique. L'après midi, on tente une petite sortie en espérant l'éclaircie. Il faudra se contenter d'une accalmie, mais on fait l'ascension de la face est de la Tête du Portail, sommet majeur qui trône 300m au dessus du refuge !
Enorme dîner pour nous remettre de toutes ces émotions météorologiques.

Dimanche : réveil 6h30, démarrage assez lent, le vent souffle en tempête et n'incite pas à faire du zèle. On range le refuge de haut en bas (encore merci les Suisses pour ces refuges d'hiver si confortables).
On finit par sortir et la montagne a des allures un rien hostile après une nuit de tempête :
Le miracle survient à l'instant précis où nous arrivons au sommet : la couche de nuage se disperse rapidement et le ciel bleu fait son apparition. Le Mont Blanc est à 2 pas.
Pierre n'a pas l'air mécontent d'être là.
Vue plongeante imprenable sur le Rhône qui coule 2500m plus bas dans la vallée qu'il a creusé.
Un témoignage du temps de chien qu'il a fait la nuit précédente.
Laurent héroïque porte le sac d'Isabelle qui est malheureusement un petit peu malade ce matin. (sur fond de Grand Combin)
En redescendant, la Dent de Morcles apparaît dans toute sa splendeur.
On remonte sur une petite bosse pour le point de vue.
Ça valait le coup d'œil en effet.
Puis longue descente qui se termine par les pistes de la station de la Fouly.

L'originalité de cette course est due à Pierre qui sur les bons conseils de Camille nous emmène aux bains thermaux. C'est bien la première fois que je rentre d'un WE en montagne moins sale que je ne suis parti ! Comme on a l'air malheureux...
Bilan des courses : j'ai bassiné tout le monde avec mon marathon et il s'avère que pratiquement tous les membres du groupe en ont déjà couru une demi douzaine, souvent en des temps à faire pâlir un kenyan. Du coup, mon objectif de 3h45 pourtant assez ambitieux me semble tout piteux ! Rassurez vous, ça ne m'a pas du tout empêché de dormir dans le car couchette du retour après un bon vieux Rösti au Mövenpick de Martigny!!!

Merci à tout le groupe pour cette super sortie particulièrement joyeuse.

mercredi, mars 05, 2008

Ascension (glorieuse) de la dent de Morcles

Marathon de Paris : Jour J moins 5 semaines
Préparation intense puisque vendredi dernier j'ai couru du Métro Chateau de Vincennes jusqu'au parc Floral (en aller-retour) pour aller chercher mon dossard du semi-marathon de Paris, lequel j'ai remis en main propre à Laura en bouclant mon sac à dos à la va-vite.

1H plus tard, j'étais dans un bon vieux car-couchette en route vers la Suisse, plus précisément Dorenaz, où nous avons été débarqué sur le trottoir à 6h du matin. Encore un WE qui ne commence pas sur les chapeaux de roue... Heureusement, nous fûmes chaleureusement accueillis par un troquet judicieusement prévenu par Pierre, lequel pense décidément à tout.
Je n'ai pas encore dépilé les photos du WE qui viendront avec le récit complet. Pour patienter, 2 chouettes clichés de Laurent.