mercredi, février 27, 2008

Défi vert : raid Canca

Dans la série "feuilleton de la préparation du marathon", le point d'orgue de mon entraînement aura certainement été le Raid Canca, premier Défi Vert de la saison 2008, et rude épreuve pour peu qu'on se donne la peine de choisir le bon partenaire. En l'occurence, le mien était UNE partenaire : Céline Dodin, qui est tout simplement la meilleure française en course d'orientation depuis 5 ans... Nous étions donc la glorieuse équipe des Flocons fondus.

Bon, alors je préviens tout de suite, le post va être un peu chiant parce que le principe du raid multisport, c'est que tu n'as pas le droit de t'arrêter pour prendre des photos. (Ni de manger, ni de boire ni de faire pipi). En gros, tu pars le samedi midi et tu t'arrêtes de galoper 24 heures plus tard. Enfin je l'ai un peu vécu comme ça.

Mais c'était rigolo : une épreuve de Canoé (à fond), une épreuve de CO (à fond), une épreuve de CO de nuit (à fond), une épreuve de VTT en côte (à fond), et de la CO, et du VTT, et de la CO, et du trail, et de la CO (toujours à fonds...). Je trouve que le terme multisport est un peu galvaudé quand sur près de 7 heures d'épreuve on en passe quasiment 5 à courir !

Il n'en reste pas moins que c'était une nouveauté et un réel plaisir de vivre une compétition pour moi qui n'ai pratiquement jamais mis un dossard. Le fait de courir en équipe permet de s'arracher 3 fois plus que tout seul, et c'est étonnant de voir à quel point on peut pousser la machine quand tout l'organisme réclame une chaise et un steak au lieu d'un sprint et un gel énergétique protéïné...

J'espère qu'on va récupérer quelques photos, parce que l'arrière pays nicois c'est vraiment splendide.

En somme, faire tant d'efforts pour gagner une coupe qui vaut 13€ chez Décath', c'est pas très rentable quand on voit le prix de l'inscription.

Exploit Héroïque aux 25 bosses

Dimanche 17, j'ai survécu à un marathonien surentraîné (Mathieu H.) sur le circuit des 25 bosses qui fait le tour du massif des 3 pignons (16 à &8 km pour 860m de dénivelée selon les sources, ça n'a l'air de rien, il faut le faire pour comprendre). On a bouclé le truc en trottinant en 2h50. Sans mentir, on pouvait gagner un bon quart d'heure en se perdant un peu moins, c'est vraiment pas facile de suivre ces satanées balises quand on court.

Le lendemain, les jambes un peu raides, mais il fallait bien cela pour préparer le fameux raid Canca du WE suivant. Parce que celui-ci je l'ai couru avec Céline, et courir avec Céline, c'est autre chose que courir avec un super marathonien, parce que Céline, c'est une CHAMPIONNE...

samedi, février 16, 2008

WE en Belledonne

La semaine dernière, pour tenter d'oublier la douleur de l'éloignement avec Laura (partie se la couler douce une semaine à l'UCPA), j'ai pris le bon vieux 20h08 de Grenoble à gare de Lyon et je me suis retrouvé chez Andréa en moins de temps qu'il n'en faut pour lire 99 francs et le nouveau dossier du Canard.
Andréa m'accueille dans son pyjama (jusqu'ici tout va bien), mais me confirme les nouvelles alarmistes de son mail de la veille : il a une crève carabinée, à tel point qu'il est forfait pour la sortie.
Samedi matin je pars donc avec 1 quasi et 3 parfaits inconnus. Comme il se doit, le réveil grenoblois se fait à 6 heures, autant dire que j'ai à peine fait la sieste, super pour récupérer d'une très grosse semaine...
Mais ça valait fichtrement le coup de se remuer : le temps est splendide, il y a plein de neige, et on a 2 longues journées devant nous pour se faire plaisir.
On chausse à 8h, on arrive tranquillou au refuge de la pra pour poser les vivres et alléger les sacs.
On continue en direction du Grand Colon dans un décor magique.
Et on arrive au sommet (2402m) après un petit détour par le Galeteau (même altitude).
L'après midi au refuge est consacrée à la sieste ou à la lecture pour les plus hyperactifs. Perso, je sieste.
Cadeau du soir, un coucher de soleil technicolor géant.


Dimanche, grasse mat' jusqu'à 7h, départ pour la Croix de Belledonne via le cirque de la Grande Vaudaine (ici Philippe au col). Comme je découvre après 100m de grimpette que j'ai oublié ma gourde, je m'offre le plaisir de faire un aller retour express au refuge...
En arrivant à l'épaule juste sous le col de Belledonne, avec une vue immense sur les Ecrins.
Un petit passage un peu raid à négocier pour François.
Et voilà le sommet, pratiquement le point culminant du massif, seulement dominé par le Grand Pic, à quelques mètres de nous, mais moins skiant...
Un pique nique au soleil bien mérité
Et retour au refuge, puis à Grenoble après une longue descente plus qu'honnête, avec même des petits bouts de poudreuse...

Minuit et demie, j'arrive à Paris plein de torticolis pour m'être endormi dans le TGV...

Lundi matin, à mon poste à 9h, avec à peine le nez rougi...

vendredi, février 15, 2008

Compte à rebour

Je constate avec plaisir que la terre entière se passionne pour le feuilleton Rokaz. Si la clientèle brésilienne est aussi assidue que les lecteurs parisien de vidanobraziou, l'introduction sur le second marché est proche...

Si notre indéfectible affection pour Alexis est bien entendue la cause principale de notre passage fréquent sur son blog, le mode de narration sous forme de compte à rebours avant l'ouverture de Rokaz n'est pas étranger à notre dépendance, un peu comme les junkies de la tv qui attendent tous les jours leur dose de 24H en se rongeant les Pringles.

J'ai donc décidé de remonter l'audience de Skirando en créant un petit compte à rebours avant le marathon.

Nous sommes donc à J-50, soit à peine plus de 7 semaines, ou encore 14 fois à se lever bien avant l'aube pour aller s'entraîner le matin avant le travail.

L'entraînement est à se comble : nous nous sommes couchés à 6h du mat' cette nuit et aujourd'hui, à 17h du matin, nous avons réussi à nous traîner autour des Tuileries avec nos Nike aux pieds.

Demain, programme plus ambitieux : les 25 bosses en courant, soit 18km et 900m de dénivelée dans le sable et la rocaille.


Mais à force on progresse. Jeudi soir, le cardio indiquait 44 puls/min. Il parait qu'Indurain descendait à 28 !

dimanche, février 03, 2008

La foulée de Vincennes

Dans le cadre de l'entraînement pour le marathon de Paris, j'ai réalisé ce matin une grande première : j'ai fait une compétition. Je veux dire, une compétition de sport !
Il s'agit de la Foulée de Vincennes, un 10km fort champêtre qui se déroule - accrochez-vous - dans le bois de Vincennes. Le principe du jeu est simple : des gentils organisateurs ont délimité un itinéraire de - tenez vous bien - 10km, et il faut couvrir la distance le plus vite possible.
Je me suis classé 519ième, ce qui ne m'autorise malheureusement pas à m'aligner aux prochains championnats du monde pour lesquels la sélection est décidément draconienne.
La semaine prochaine, je renoue avec la montagne le temps d'un WE chez Andrea pour aller titiller la Croix de Belledonne où nous butâmes il y a 2 ans pour cause de mauvais temps.
En attendant, je vais continuer mes 4 séances de course hebdomadaires.

Message personnel : Alexis, courage pour la dernière ligne droite avant l'ouverture de Rokaz.

Mort au con

Ce message est destiné au sous-homme (en 4x4) qui a renversé Laura (en Vélib') heureusement sans gravité. Il va de soi que l'individu ne s'est pas arrêté, ne serait-ce que pour s'inquiéter du sort de sa carrosserie métalisée. Il n'y a pas grand chose à rajouter, tout est dans le titre.

Il est à noter que cet évènement coincide précisément avec le mariage de Nicolas qui a eu lieu au même moment à quelques pas de là. J'y vois un très mauvais augure pour le cocu.

En résumé : le port d'arme, non, mais pour les cycliste, quand même, ça se justifierait. A défaut, portez des casques...

Rien que d'y repenser ça me hérisse le poil (mais si, j'en ai un). Alleï, je vais visiter les antiquités égyptiennes au Louvre pour me calmer les nerfs.