dimanche, octobre 11, 2009

Ski de rando en octobre à Paris

Il faut l'avouer, Paris, au mois d'octobre, c'est pas le haut lieu du ski de rando. Un signe qui ne trompe pas : le rayon fartage du Vieux Campeur est fermé.

Est-ce pour autant une raison de se gaver d'anxiolytiques en regardant la Star Ac' ? Certes, mais les plus malades peuvent se tourner vers un traitement encore plus radical. Eh oui, le tout puissant, dans sa grande sagesse, a doté les pieds des humains d'une grande polyvalence, de sorte qu'on peut en détacher les skis et y monter toutes sortes d'instruments : surf, palmes, roulettes, ressorts, et pour le vulgum pecus, des chaussures de course. Ainsi fut fait.

J'ai donc repris le noble art du "footing" (c'est à dire "running", ou "trail" en français). La technique est sommaire : un pied devant l'autre en ahanant sur le bitume et les mauvais chemins mouillés du bois sauvage. Les résultats sont décevants : après 2 mois de suées tri-hébdomadaires, je suis passé du tour du Malecon de La Havane au tour du jardin des Tuileries, et je mets toujours 1 km pour faire le tour du parc Monceau.

Bon, je lâche le pourquoi de tout ça : à force de courses de plus en plus longues (semi, puis marathon, et récemment trail du Sancy), j'ai atteint le point fatal où on se dit qu'on tenterait bien un ultra. Et comme la saison est bien avancée, il ne reste plus que la Saintélyon.

Je ne résiste pas au plaisir de vous dévoiler l'écorché du parcours :
En conséquence de quoi, le rythme trépidant de mes semaines s'est enrichit d'un programme d'entraînement digne de Zatopek (c'est à dire que je fais par semaine ce qu'il se cognait chaque jour).

Ainsi, ce matin, à l'heure où vous dormiez encore comme des mouches tsé-tsé, je me suis aligné sur les 20 km de Paris, lesquels j'ai couru en approximativement 1h26. Depuis, j'ai inexplicablement comme une raideur dans la démarche féline, et une vive tendance à préférer les escalators aux escaliers.

En matière de SaintéLyon, Laura ne s'est pas encore décidée sur la marche à suivre (c'est le cas de le dire), mais à tout hasard, elle s'entraîne d'arrache-pied...

Sinon, au rayon culture, on est allé visiter la fondation Coubertin qui comme son nom ne l'indique pas abrite un musée, une fonderie de sculptures et tous plein de parcs, d'ateliers, d'écoles pour compagnons. C'est à Saint-Remy-Lès-Chevreuse, et c'est loin en vélo, mais on peut rentrer en RER. Noter aussi la fête des vendanges à Montmartre où nous vîmes hier soir un très beau feu d'artifice en hommage à Canetti (qui, vous ne l'ignorez pas, est né en Bulgarie !).

Alleï, pour ceux qui ont tenu jusqu'ici, c'est promis, la prochaine fois, je vais mettre qqs photos de Cuba au lieu de vous bassiner avec mes fractionnés, fartleks, etc.

jeudi, octobre 08, 2009

Le retour de SkirandoParis

Il ne vous aura pas échappé que la saison de ski de rando a marqué le pas depuis mai. Pourtant, je n'ai pas hiberné tout ce temps. Il y a eu en vrac : le voyage à Cuba, quelques sorties, etc.
A très court terme, un pot pourri des derniers WE.

On commence par la Suisse Normande (le nom que les locaux ont donné à la vallée de l'Orne). renseignements pris, il n'existe pas de Normandie Suisse.

Champêtre I
La maison chevelue. Spéciale dédicace à Hélène.
Champêtre II
Il faudra que je pense à rassembler mes plus belles photos de cabane en tôle.
On finit le périple par une petite descente de l'Orne en canoé. J'ai bien cru qu'Hélène allait mordre son bateau, mais ils ont fini par s'apprivoiser mutuellement et la croisière s'est terminée sans naufrage.
WE en Normandie. Pour la forme, on se fait les 100 bornes Aller et les 100 bornes retour en vélo à travers les collines du Vexin. Le croirez-vous ? l'alti indique un D+ total de 1600 m...

WE à Paris. Si ! Direction la ferme de Gally, et une récolte de framboise plutôt sympa.

WE en Auvergne :
Grâce à l'immense talent de photographe de Laura, vous pouvez admirer le galbe gracieux de mon jarret tendu par l'effort sur le départ du trail du Sancy. Pour les amateurs de chiffres : 34km, D+ : 2400m sur sentier en 4h35.

Laura - héroïque - boucle le circuit court en moins de temps qu'il n'en faut pour faire le circuit long.
Le lendemain, petit tour du lac Pavin et splendide famille de canards qui fait des ronds dans l'eau.
La même, sans canards.
Le WE suivant : Bouches du Rhône. Ici la Sainte Victoire avec Plum', (et aussi Alex, Eva, Nico et Céline). Là, c'est l'orage qui joue à cache cache avec nous alors que nous trottinons sur les crêtes entre le Tholonet et Puyloubier pour aller voir le concert des Festes d'Orphée.
WE en Italie. Il y a 15 jours : joli petit tour de vélo sur 2 jours : Briançon-Mongenèvre-Susa-Pinerolo-Sestriere- Bardonnecchia-Col de l'Echelle. Samedi je suis arrêté par un véritable déluge (Merci Nicolette qui vient me sauver la vie en voiture). Le dimanche : 125 km et 2500m de dénivelée.


Le WE dernier : train de nuit aller jusqu'aux Arcs, vélo jusqu'à Sainte Maxime, baignade, footing, glace, soleil, dîner, dodo, St Trop pour la fête de la voile. On dirait le sud...
Le retour à Paris lundi matin sous la petite pluie fine a quelque chose de deséspérant.