J'adore !
Samedi matin : le bus nous abandonne mollement sur le parking de Dorenaz dans le petit jour bruineux de la vallée du Rhône. Ambiance qu'est-ce-qu'on-fout-là-?
10 minutes plus tard, bien au chaud au troquet du Joyeux Suisse, attablés devant
force tartines et moult boissons chaudes, le moral remonte en flèche. Pour patienter jusqu'à l'ouverture de la benne, je sieste sur le carrelage dans un coin en digérant mes biscottes.
On retrouve Camille au pied du téléphérique qui nous propulse à l'altitude de 1100m, où ... il n'y a as la moindre trace de neige. Pire, on ne la voit même pas ! Heureusement, il ne pleut pas très fort. Le sentiment de qu'est-ce-qu'on-fout-là-? redouble.
Après un léger portage de 600 m, on trouve enfin un reste de névé. On finit par chausser et la montée se poursuit. Sans ce brouillard, ce serait probablement très beau.
Ici Julien poursuivi par Alexis et Laurent.
Pierre profite du soleil...
Camille en tenue légère (Goretex-capuche-bonnet-triple polaire) lutte contre les bourrasques sur l'arrête qui nous mène vers le sommet du Diableret.
Il ne fait toujours pas très beau...
Arrivée au refuge de Sorgno, également appelé Cabane de Sorniot. C'est le grand luxe, il y a du gaz, de l'électricité et même un petit poêle à bois ! Les Suisses sont nuls en matière de lutte contre le blanchiment d'argent sale, mais il faut avouer qu'ils sont très forts refuge.
Gros pique-nique. L'après midi, on tente une petite sortie en espérant l'éclaircie. Il faudra se contenter d'une accalmie, mais on fait l'ascension de la face est de la Tête du Portail, sommet majeur qui trône 300m au dessus du refuge !
Enorme dîner pour nous remettre de toutes ces émotions météorologiques.
Dimanche : réveil 6h30, démarrage assez lent, le vent souffle en tempête et n'incite pas à faire du zèle. On range le refuge de haut en bas (encore merci les Suisses pour ces refuges d'hiver si confortables).
On finit par sortir et la montagne a des allures un rien hostile après une nuit de tempête :
Le miracle survient à l'instant précis où nous arrivons au sommet : la couche de nuage se disperse rapidement et le ciel bleu fait son apparition. Le Mont Blanc est à 2 pas.
Pierre n'a pas l'air mécontent d'être là.
Vue plongeante imprenable sur le Rhône qui coule 2500m plus bas dans la vallée qu'il a creusé.
Un témoignage du temps de chien qu'il a fait la nuit précédente.
Laurent héroïque porte le sac d'Isabelle qui est malheureusement un petit peu malade ce matin. (sur fond de Grand Combin)
En redescendant, la Dent de Morcles apparaît dans toute sa splendeur.
On remonte sur une petite bosse pour le point de vue.
Ça valait le coup d'œil en effet.
Puis longue descente qui se termine par les pistes de la station de la Fouly.
L'originalité de cette course est due à Pierre qui sur les bons conseils de Camille nous emmène aux bains thermaux. C'est bien la première fois que je rentre d'un WE en montagne moins sale que je ne suis parti ! Comme on a l'air malheureux...
Bilan des courses : j'ai bassiné tout le monde avec mon marathon et il s'avère que pratiquement tous les membres du groupe en ont déjà couru une demi douzaine, souvent en des temps à faire pâlir un kenyan. Du coup, mon objectif de 3h45 pourtant assez ambitieux me semble tout piteux ! Rassurez vous, ça ne m'a pas du tout empêché de dormir dans le car couchette du retour après un bon vieux Rösti au Mövenpick de Martigny!!!
Merci à tout le groupe pour cette super sortie particulièrement joyeuse.
lundi, mars 10, 2008
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