C'est vraiment trop injuste pour les 4 milliards d'individus qui ont regardé la messe sur France 3 en écoutant tomber la pluie, mais pour nous, le WE a ressemblé à ça :
Les aventures illustrées d'un skieur de rando parisien loin de ses chères montagnes : Alpinisme, ski de montagne, escalade, vélo, course à pied, ballon sauteur... Cliquez sur les photos pour les voir en meilleure résolution.
Un petit torrent à franchir sous un doux soleil printanier.
La rondeur des alpages sous leur blanc manteau
Les traces de ski dans la crouteuse.
Après un bon casse dalle au refuge (en terrasse au soleil !), nous repartons à 4 avec Laura, Eric et Evan, laissant les 2 autres zigs au refuge réviser leur permis d'ostéopathie bateau. Histoire de bien digérer, on se fait un petit sprint de 700m. Le panorama s'élargit progressivement.
Laura nous rejoint.
Un peu essoufflée. Noter qu'elle est en T-shirt à 3000m début mars !
Retour aux fondamentaux : banane séchée ou figue ou amande ?
Un dernier petit coup de cul pour finir l'ascension de l'aiguille de l'Epaisseur et profiter d'un panorama incroyable (ici l'aiguille d'Arve occidentale au premier plan),
Le Mont Blanc au loin (cherchez Eric et Evan sur la photo),
Encore le Mont Blanc,
Evan au sommet devant les Aiguilles d'Arve (Orientale et Centrale)
Descente dans une neige très convenable, bon repas en demi pension, et grosse nuit bien méritée.
Notre objectif du jour est le col des Aiguilles d'Arve (celui de droite) à 3163 m précisément !
Après un petit passage galère pour nos courageux novices de la peau de phoque, tout se règle en sortant les couteaux. Ici, la petite troupe menée par Laura, suivie de Noël, Eric, Steph et Evan sur une superbe trace en W.
Du col, nous assistons à l'ascension des derniers mètres par une Steph qui a tout donné (y compris son sac à dos à Evan...)
Le sourire des vainqueurs.
Et voilà le travail !
Descente, poudreuse, godille, rangement des skis, goûter, route, pause gastronomique à l'auberge de la Beursaudière ( Il faut absolument suivre le lien pour entendre la chanson de la beursaudière, un mythe outrekitch !), reroute (évidemment il pleut), Eric nous dépose (merci Eric !)
Pierre profite du soleil...
Camille en tenue légère (Goretex-capuche-bonnet-triple polaire) lutte contre les bourrasques sur l'arrête qui nous mène vers le sommet du Diableret.
Il ne fait toujours pas très beau...
Arrivée au refuge de Sorgno, également appelé Cabane de Sorniot. C'est le grand luxe, il y a du gaz, de l'électricité et même un petit poêle à bois ! Les Suisses sont nuls en matière de lutte contre le blanchiment d'argent sale, mais il faut avouer qu'ils sont très forts refuge.
Le miracle survient à l'instant précis où nous arrivons au sommet : la couche de nuage se disperse rapidement et le ciel bleu fait son apparition. Le Mont Blanc est à 2 pas.
Pierre n'a pas l'air mécontent d'être là.
Vue plongeante imprenable sur le Rhône qui coule 2500m plus bas dans la vallée qu'il a creusé.
Un témoignage du temps de chien qu'il a fait la nuit précédente.
Laurent héroïque porte le sac d'Isabelle qui est malheureusement un petit peu malade ce matin. (sur fond de Grand Combin)
En redescendant, la Dent de Morcles apparaît dans toute sa splendeur.
On remonte sur une petite bosse pour le point de vue.
Ça valait le coup d'œil en effet.
Puis longue descente qui se termine par les pistes de la station de la Fouly.
Bilan des courses : j'ai bassiné tout le monde avec mon marathon et il s'avère que pratiquement tous les membres du groupe en ont déjà couru une demi douzaine, souvent en des temps à faire pâlir un kenyan. Du coup, mon objectif de 3h45 pourtant assez ambitieux me semble tout piteux ! Rassurez vous, ça ne m'a pas du tout empêché de dormir dans le car couchette du retour après un bon vieux Rösti au Mövenpick de Martigny!!!