The récit du véri faïmous raid Larche-Briançon par un des survivants de l'expédition :
Jour 1 : mercredi 18 février, Larche-Ref. de Chambeyron
A l'heure où l'employé de bureau moyen n'en fini pas de bailler devant le téléachat sur NRJ 12, un petit commando de 5 surhommes et une surfemme quittent vaillamment le petit village de Larche à destination de la riante forteresse de Briançon dont les séparent 100 km et 7500 m de dénivelée.
L'équipe, sous la houlette d'Andrea compte employer 5 jours, soit une vitesse moyenne de 20 km/jour, à peine mieux qu'un concombre de mer arthritique qui se la coule douce.
Et pourtant, on verra qu'à la longue, X km à ski, ça use, ça use.
Pour l'instant, tout le monde est fringuant, regardez comme ils ont - encore - bonne mine. Les conditions atmosphériques sont idéales (froid et soleil), il y a beaucoup de neige, avec un risque non négligeable de plaque.
Superbe exemple de virage en épingle à cheveux.
Traversée des restes d'une immense avalanche (le petit point noir au milieu c'est Laura).
Du col de Mallemort, court raidillon en neige dure.
La montagne est vide, il n'y a pratiquement que nous, tout au plus croise t-on un petit groupe à un col.
Bloc...
Samuel mime l'envie de pisser.
Du refuge du Chambeyron on voit le Brec...
de Chambeyron.
Jour 2 : Jeudi 19 février : Refuge de Chambeyron - Larche - Maljasset
C'est vrai que pour une traversée Larche - Briançon, le 2ème jour, on a fait un détour pas complètement intuitif par le point de départ. Mais voilà, le risque d'avalanche au niveau du col de lIinfernetto nous empêche de passer sereinement.
Rigoureusement, nous n'aurons donc pas réalisé la traversée complète. Seuls les entrepreneurs en pompes funèbres nous en feront le reproche.
Montée vers le col de ... par un froid bien mordant sur une neige très travaillée par le vent.
Montée à la tête de Frema (3157m) qui domine le col, sur fond de Brec.
Fabien, les montagnes à l'infinie. derrière, c'est l'Italie, et encore derrière, la Chine.
Les super-héros au sommet, de gauche à droite : Philippe C., Samuel, Andrea, Fabien, Laura.
Depuis le sommet, Paysage majuscule, totalement grandiose, à se taper le derrière contre la suspension.
Sam un rien content d'être là plutôt que sous la pluie du plateau de Saclay.
Sam, un peu affamé tout de même.
Le sommet vu d'en bas, qui ressemble un peu à rien.
Après un léger détour de 5km pour "contourner le kiki là-bas", Laura tire un peu la langue dans la montée à l'avant-dernier col de la journée (Col de Stroppia)
C'est long, hein ?
Et le dernier col (de la Portiolette). Avec Sam très content d'en finir.
Reste une longue descente en neige incroyablement pourrie, ce qui n'amuse pas Laura outre mesure. Verbatim "Je vais déchausser et finir à pied".
Arrivée à ski à Larche, et voiturage jusqu'au refuge de Maljasset par le très sympathique patron de Sherpa-Bus, unique taxi de Larche (127 habitants).
Jour 3 : Vendredi 20 février 2009, Maljasset - Refuge Agnel
Étape assez atypique : une seule montée, relativement peu de dénivelée (1200m), mais 20 km de côte ! Autant dire le plus long faux-plat du monde.
On commence par 7 km de remontée de l'Ubaye...
Dans un paysage assez splendide
devant nous, des km de montagne
derrière nous... des km de montagne (on vient de tout là-bas au fond)
Sam escalade une maison à ski.
Le col du Longet, rebaptisé à l'unanimité col Longuet !
Au col, le piche-nique tant attendu.
On repart à l'assaut des derniers cols de la journée (col Blanchet puis col de Chamoussière ), ici dans le contournement droit de la tête de Toillie.
Laura devant la Tête de Toillie
Enfin, redescente sur le refuge Agnel.
Jour 4 : samedi 21 février 2009 : Refuge Agnel - La Monta.
Pour réaliser cette étape, la première possibilité consiste à franchir le col vieux et redescendre direct à la Monta(D+ 200m, compter 1H30 au total).
La seconde option fait d'abord le tour du pic d'Asti ...
... admire le Viso...
puis remonte vers la brèche de la Ruine...
puis redescend...
traverse le lac Egourgeau et enchaîne avec la montée au col juste au sud du clôt du Poulain...Redescend derrière le col...
... dans une sacré peuf...
...remonte vers la pointe de Séguret...
redescend sur Ristolas et se finit avec les pistes de ski de fond à la Monta.
Bilan, 9h de marche, 6 peautages-dépeautages, 1800m de dénivelée !
Jour 5 : dimanche 22 février 2009, La Monta - Cervière
Réveil 6 heures, départ au petit jour.
On tombe sur un chamois qui a dû croiser l'ami Noël.
Ça ne coupe pas l'appétit de Laura !
Au dessus d'Abries
Beaucoup de ciel dans ce coin
Beaucoup de montagne sous tout ce ciel
Beaucoup d'espace entre le ciel et la montagne
On passe le col du Malrif dans une ambiance un peu tendue. On n'a pas l'occasion de profiter de la descente dans une neige très collante car il faut rejoindre la gare routière fissa histoire qu'Andrea et Philippe C. chopent le bus.
Après 11 km de plat, on achève la dernière étape à Cervière où on se fait prendre en stop par un pote de Sam ! Le monde est petit.
Il nous dépose gentiment à briançon où commence une séance d'étirements bien méritée.
Glace, binouze, gros restau, la vie reprend ses droits. Dommage qu'on soit si sales. Mention spéciale pour les pieds de Fabien...
La dernière photo sur le quai de la gare.
La dernière dernière photo (avec les chaussures).
Je vous passe le retour en métro à l'heure de pointe avec les pompes de ski au pied... et enfin c'est le home-sweet home.
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Journée de travail, non, journée au bureau
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Épilogue: le plateau de fromage géant !!!
lundi, mars 09, 2009
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