lundi, septembre 17, 2007

Ventoux-course-escalade

Partir dans le sud, c'est toujours une aventure. Notre expédition pour le Vaucluse a bien failli se terminer gare de Lyon vendredi soir mais finalement, après 1h50 d'atermoiements, le conducteur de notre TGV a retrouvé la procédure de fermeture les portes du tchoutchou. Du coup, il a oublié une partie de ses passagers qui étaient allés boire un coup pour patienter. Rigolade.

Samedi, bonne grasse mat', petit déj, puis gros piche nique, et alors que Laura va faire de la course d'orientation pour retaper son genou en convalescence, on s'attaque au Mont Ventoux à VTT depuis Baux (à côté de Bédouin) avec Céline. Elle n'est pas montée sur un vélo depuis 8 mois, je n'ai pour ainsi dire jamais fait de VTT (mais je suis un dieu du Vélib' !), et le topo indique un truc genre : "pour experts confirmés, nombreuses difficultés, longue sortie engagée, la retraite peut être problématique, etc. " Le collègue de Céline qui me prête son vélo nous déclare forfait avant le départ !

Ça commence pourtant pas mal :

Mais il fait vraiment très chaud...

... mais alors vraiment très très chaud !

Et pourtant, 4 heures plus tard, nous foulons le sommet du Ventoux. Je me suis même permis 2 luxes : ne pas pousser le vélo une seule fois, et surtout, avaler les 400m de dénivelé de la portion de route terminale en une demie heure.
Du sommet, le fameux désert de pierres :

Une certaine joie :
On se sent tout léger...
et toute légère...
Une sympathique petite descente de 1500m nous réconcilie avec la gravité, on retrouve Laura qui ne s'est pas perdue en CO, on saute dans la voiture, on salue le géant ,

et on court à Saint Rémy de Provence retrouver Plum' et Alexia qui nous attendent au Mas de la Pyramide, lieu complètement improbable : dans une immense ferme table d'hôtes semi-troglodyte, un papé de 82 ans sert la meilleure cuisine du monde, comme lui ont appris sa mère, grand-mère et autres aïeux propriétaires des lieux depuis 400 ans. On ressort de là ivres de nourritures et boissons bien terrestres.

Dimanche : départ un poil moins tardif, sans qu'on puisse pour autant parler de matinal. En 10 minutes, on se retrouve aux Dentelles de Montmirail, d'où la vue sur le Ventoux n'est pas dégueu. (oui, on a vu un nuage ce WE !)

Les Dentelles...
Paradis de la grimpette plaisir pas prise de tête.

Plein de soleil,
du calcaire beau comme ça à gogo !

Et tout plein de vignes autour pour piquer du raisin...

ou fabriquer du Gigondas et du Beaumes de Venise !

Dans de très jolies caves :

Après dégustation et achat d'une caisse de ces gouleyantes merveilles (soirée en prévision, premiers inscrits premiers servis), on file à Fontaines de Vaucluse pour le footing-visite touristique du jour.
Site merveilleux, couleurs incroyables, manque de superlatifs.

Zontipa l'air heureux ?
En descendant, l'inévitable trempette dans la Sorgue, pas super chaude...

mais si jolie.
Il ne reste plus qu'à se remettre de toutes ces émotions par un festin de terrine aux olives de Nyons dégustée à l'Isle sur la Sorgue...

...avant la glace traditionnelle :

No comment.

1 commentaire:

celine a dit…

Maintenant que t'as tout dit, je peux faire un copié-collé sur mon blog ????
;)
A samedi !