Saintélyon : J+1 : on monte déjà les escaliers

Notez qu'on n'avait pas vraiment le choix : c'est l'avantage d'habiter au 5è sans ascenseur.

Bon, concernant le récit de la course en elle même, il vaut mieux le demander à Laura qui a vécu cette promenade de santé comme un moment de pur bonheur.

Pour ce qui est de moi, on ne peut pas vraiment parler de course, puisque j'ai marché à compter du 45è km, me faisant doubler par plus de 1000 enfoirés, à l'évidence tous dopés. Je n'étais définitivement pas dans mon assiette. Les ennemis de la scatologie m'interdisent de vous raconter toute les "émotions" qui m'ont traversé, mais ça n'a pas été tout rose. Par delà l'anecdote gastro-beurk, j'ai surtout eu très mal aux articulations des guiboles. Chevilles et hanches en particulier. A tel point que la tentation de l'abandon m'a vilainement titillé à l'avant dernier ravitaillement, mais je suis quand même un peu têtu... et j'ai tenu pour finir en 9h06. Ce sera donc à refaire, mais en courant jusqu'au bout. Il y a "facilement" une grosse heure à gagner pour passer sous les 8h, ne serait-ce que pour terminer de nuit. En revanche, il est encore trop tôt pour dire si j'aurai le courage de m'entraîner de nouveau pour une horreur pareille.

Inconvénient : j'ai également pris la courageuse décision de ne pas tenter la CCC l'an prochain, c'est vraiment trop long, je ne suis pas fait pour de tels formats, mes articulations ne me le permettraient pas.

Avantage : maintenant, je regarde les marathons comme d'aimables promenades de digestion (encore que dans un proche avenir je vais éviter de mélanger course et digestion)...

Conclusion pratique : on va faire repos jusqu'à Noël, s'agit d'avoir bien récupéré pour faire du ski de rando :