mardi, juillet 18, 2006

WE en Auvergne à vélo

La fameuse montée d'Issoire à Picherande le WE du 14 juillet. Par notre itinéraire secret, c'est 60 km et un peu plus de 1000m de dénivelé.
Rigolade donc, sauf qu'il fait un peu chaud...
Le fameux pont de pierre de ... du village après St Floret. Saurier peut-être bien.




Paysage d'Auvergne typique : nuages d'orage dans le lointain, pâturage, petit village blotti au creux d'une colline. Cherchez bien, il doit y avoir une charolaise dans un coin.

Une côte. J'ai la même photo avec l'appareil penché à gauche et ça fait une descente...

"Baisse la tête t'aura l'air d'un coureur" me répétait mon papa...

L'immense, le terrible col de la Chaumoune, hors catégorie... Modeste mais ravageur par cette température caniculaire.

Maigre consolation : le soleil finit par aller se coucher. Vu depuis la salle de bain de la maison familiale. Noter l'importante pollution du ciel auvergnat par l'oxyde de fer.

Laura courtise ouvertement ma grand mère Babcia (prononcer baptchia)
Ebloui par le soleil d'Auvergne. Ca sonne un peu comme canicule du Groenland, ou froid saharien.


Là, il manque les photos de mon aller-retour au Sancy depuis la maison en moins de 2 heures en vélo jusqu'au col de la Geneste et en courant ensuite. Le photographe n'a pas tenu la cadence.
Entendu à la descente : 'Non, attends, regarde la technique du monsieur' de la part d'une dame en chaussures de ville à son gros mari qui sortait du téléphérique.

Gavage de fraises des bois. Et première photo numérique pour Babcia. On n'arrête pas le progrès.

Laura lave son vélo.

L'unique photo du retour : le très fameux col de Chamaroux, à peine moins dur que la chaumoune.
Après 4h45 de pédalage au soleil, 81 km, plein de côtes, nous arriverons en gare d'Issoire juste à temps pour choper le train grâce à ses 5 minutes de retard.
Le voyage de retour sera un calvaire, d'abord dans un wagon surchauffé, puis debout dans le couloir d'un wagon surchauffé, et enfin debout dans le couloir d'un wagon surchauffé dans un train à l'arrêt à 100m de gare de Lyon !

Sardaigne : Arcipelago della Maddalena

Les plus belles plages du monde

Sardaigne : Santa Teresa

Santa Teresa est un petit village tout au nord de la Sardaigne, juste à côté du Capo Testa, réputé pour ses tempêtes de vent. Et ses rochers si sculptés…

Ca ce sont des rochers en centre ville de Santa Teresa !

Et ça, la plage principale, la couleur de la mer est mythique !

Bon, le photographe est habile et a réussi à masquer nos amis plagistes…

Et maintenant promenade au Capo Testa. Cherchez bien, y’a un Philippe quelque part…


Le même, de plus près. Heureusement qu’il avait pris ses chaussons d’escalade, sinon il aurait été bien triste. C’est pas le roi du monde sur cette bitoune ?




Seul hic, la baie en dessous de lui est infestée de méduses, un plongeur bien équipé se fait piquer à la lèvre où ½ cm² de peau devait dépasser. Il hurlera à sa copine cette phrase si belle : « Cazzo ! Muoviti ! Mi passi 'sto cazzo di coso ! ».

Sardaigne : Cala Gonone

Cala Luna : le temple de la grimpe

Après quelques heures de marche sur un sentier balisé pour une fois, on arrive à ce petit joyau : Cala Luna.

Une grande plage, du soleil, du sable fin…

Des falaises et des grottes…

Et des grimpeurs français : 4 couples avec enfants. L’endroit est idéal : les petits peuvent dormir à l’ombre des falaises pendant que les parents grimpent ou bronzent ou nagent, c’est le bonheur.

Ils prêtent un baudard à Philippe qui fait quelques voies avec eux. Promis, on reviendra avec notre matos, dès que j’aurai un peu progressé. C’est pas trop de la dalle tout en finesse comme j’aime là-bas…

En allant vers les terres, toujours des falaises, et des lauriers roses dans le lit du torrent.

Soi-disant il y a un sentier qui part entre 2 falaises : après 2h à le chercher on n’a rien trouvé, donc demi-tour, du coup on va finir de nuit…

Une p’tite dernière du même endroit mais en fin d’après-midi…

Et la récompense, pizza vegetariana pour moi, calzone ENORME pour Philippe…

Quelques minutes plus tard…

Et voilà comment ça se termine :

Le lendemain, on fait un tour le long de la côte mais en remontant un peu au nord : toujours des falaises et des grottes. Il faudra vraiment revenir avec le matos de grimpe.

Admirez l’élégance de la main droite de Philippe :

De jolis bosquets qui ont l’air tout secs mais qui, en réalité, bourgeonnent tardivement.

Et nos héros :

Derrière le Christ Rédempteur, on peut apercevoir Cala Luna.

Sardaigne : Arbatax

Arrivée à Arbatax samedi après-midi, il fait chaud et lourd. On se pose au camping situé en bord de mer, et on découvre avec joie la plage réservée aux campeurs : digne d’un hôtel 4*, avec transats et parasols. Honte sur nous, mais on y passe un bout de l’après-midi et on finit par s’y endormir…

Après ce petit repos, on va voir les rochers rouges qui rendent célèbre Arbatax : c’est vrai que c’est joli, mais les alentours sont décevants : parking et déchetterie sauvage gâchent le paysage. Heureusement, le photographe les cache, mais du coup, il en oublie que l’horizon devrait être horizontal…

Le lendemain, balade et pique nique en bord de mer. Les plages immenses sont désertes, ce n’est pas encore la pleine saison touristique et il ne fait pas très beau.

Un brin de vaisselle…

Et je me retrouve dans une cage, en fait c’est l’accès à une des nombreuses tours de guet qui jalonnent la côte.

On revient en traversant un village de vacances genre VVF dans lequel on se perd. En fait il y a du monde mais ils sont tous parqués au même endroit ! En regagnant notre camping on croise un joli lézard vert :

Et des marcassins :

D'où notre somptueux diner avec vue imprenable sur la mer :

On n’a pas l’air malheureux !